Brillat-Savarin disait que « la découverte d’un mets nouveau fait plus le bonheur du genre humain que la découverte d’une étoile », c’est ce que j’avais en tête la première fois que j’ai goûté au soubeureg de Madame Karaohanessian. C’est avec des étoiles dans les yeux et des frissons dans le palais que j’ai recueilli cette recette auprès d’elle. Pour la cuisson, c’est Hampartzoum Karaohanessian, le mari de la cuisinière, qui prend les choses en main. Il dépose le plat sur la grille du barbecue, au dessus d’un lit de braises bien rouges. Toutes les trente secondes, il tourne le plat d’un quart de tour pour cuire le feuilleté uniformément tout en surveillant la cuisson en soulevant le sou beureg avec une spatule. Quand le feuilleté est bien coloré, il pose un deuxième plat vide par-dessus et retourne le sou beureg… et poursuit la cuisson pour dorer la seconde face de ce feuilleté. Voici une version simplifiée en ce qui concerne la cuisson, plus pratique en appartement, mais très savoureux.

Pour ce blog, j’avais envie de partager toutes mes recettes dans des carnets. Si vous souhaitez feuilleter et conserver une version papier, procurez-vous un carnet de croquis Moleskine, 104 pages, 13 x21 cm. En cliquant sur la recette, vous pouvez la visualiser en plus grand et l’imprimer (réglage à 111%) pour coller chaque page selon la pagination indiquée. Chaque fin de trimestre, je publierai le sommaire du carnet et je passerai à un autre « Moleskine de saison ».
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